A Deauville les plagistes sont au travail. Le matin les parasols sont ouverts et leurs jupes nouées. Ils sont prêts à affronter le soleil et accueillir les transats des estivants. Toutes les couleurs sont présentes et mêlées pour le meilleur effet, du rouge au violet. Le soir les parasols sont repliés et les jupes comme une ceinture sur une robe dont les plis se forment ou s’épanouissent. Avec le talent des plagistes les robes sont dos nus, courtes, cintrées, bouffantes, toujours seyantes. Les tissus sont lourds encore brillants sous le soleil du soir.

 

Je les regarde et peu à peu les jolies silhouettes des mannequins apparaissent. Le défilé s’anime, la collection se met en marche pour le bonheur des promeneurs.