Un matin de mars sur la côte normande, la tempête s'était déchaînée. La marée avait apporté sur le rivage les restes qui ne lui appartenaient pas et qu'elle rejetait comme des détritus impropres à sa pureté naturelle. Mais la nature a ses élégances, même dans ses rejets qui reposaient avec beauté sur le sable d'une plage jamais habituée à un tel décor. L'écume et le soleil étaient de la fête pour habiller ces importuns. Tout allait très vite disparaître.