La République logeait dans ce palais endormi ses serviteurs attentifs. Les étages dénudés livrent aujourd'hui la douceur du temps qui a passé. Douzaine de chambres et de salons. Seul le silence habite ces lieux en attente d'un nouveau futur. Quelques meubles encore qui ont remplacé ce style si chargé que le dernier empereur avait déployé à la fin d'un autre siècle. C'était un autre monde. Cette quiétude, à la tombée de la nuit, m'a emporté dans une rêverie et une nostalgie d'un temps que je n'ai pas connu.